La lecture de « L’homme relationnel », un livre magnifique qui rejoint à merveille mes valeurs, fait lien avec mes réflexions et, je dirais même, donne sens à tout mon parcours, semble confirmer que c’est bien notre conscience réflexive, parasitée par nos croyances, qui concourt à notre perte.

L’expérience est première. La conscience réflexive (la capacité de savoir qu’on sait) intervient légèrement en décalage, telle un commentaire sur l’expérience. Elle l’interprète subjectivement, a posteriori.

Cette conscience qu’on sait (ou plutôt qu’on croit savoir) provient du développement de nos capacités d’abstraction, ainsi que du développement du langage, mais est aussi dépendante de notre culture occidentale imposée maintenant au reste du monde, qui définit l’homme à l’image de Dieu.

Tous les ingrédients sont là pour créer l’Égo, cette instance construite de toutes pièces nous illusionnant que nous pouvons exercer un pouvoir sur le monde, considéré comme extérieur à nous. Et c’est en poursuivant notre but conscient que les problèmes apparaissent, tant à l’échelle individuelle que sociétale.

Dès lors, les psychologues traditionnels issus des modèles psychanalytiques (mais pas que), ne résultent finalement que de l’évolution des prêtres, en se positionnant comme détenteurs de la sacro-sainte normativité et en se basant sur la recherche de LA solution!

L’homme est sur la liste des animaux en voie d’extinction. Un changement s’impose… Il s’opère par nos actes, et non par notre pensée.