Vendredi, j’ai pu découvrir un nouveau domaine en pleine essor, la neurobiologie végétale. Elle étudie l’intelligence des plantes, en ayant pour principal domaine de recherche la façon dont les plantes se procurent et transforment les informations tirées de leur environnement de manière à adopter un comportement cohérent.
Des chercheurs du monde entier, Stefano Mancuso (Florence) à sa tête, sont en train d’observer que les végétaux possèdent le sens de l’odorat, de l’ouïe, du toucher… mais sont aussi capables de communiquer entre eux et de s’entraider, ou encore de prendre des décisions, de mémoriser et, par conséquent, d’apprendre…
Ces études permettent donc de démontrer des capacités cognitives exceptionnelles, si on prend une définition plus large de l’intelligence, puisque les plantes ne possèdent pas un cerveau comme le nôtre.
L’être humain va-t-il être capable de redescendre de son piédestal et d’accepter qu’il n’est pas le seul être vivant doté d’intelligence, alors qu’il n’y arrive déjà pas (ou peu) pour les animaux ?