En cette période de fin d’année, le cirque est de coutume à la télé. Alors que je regarde le show des otaries, je m’interroge…
Elles semblent prendre plaisir à développer un apprentissage et ressentir une forme de bien-être issu du lien spécial avec l’homme.
Cependant, nous instrumentalisons ces animaux sauvages dans un but purement égoïste d’amusement, et ce, sans leur laisser la liberté de choisir.
Leurs droits sont d’ailleurs définis par l’homme. Cette notion n’est-elle pas totalement absurde?
Pourquoi les animaux ont-ils besoin de droits et qui sommes-nous pour imaginer savoir ce qu’ils pensent?
Nous nous croyons tellement omnipotents que nous pensons toujours mieux savoir ce qui est bon pour l’autre (toute la nature comprise), mais par projection, en fonction de notre propre angle de vue.
Les animaux pensent aussi pourtant… Mais à quoi? Qu’est-ce qui a de l’importance pour eux?
Le travail des éthologues est notamment de décrypter ce qu’ils nous communiquent. Mais il y a toujours un biais, du simple fait que nous les observons.
En outre, les animaux prennent leur droit, spontanément. Nous n’avons pas besoin de définir des lois pour eux. Dans la nature, il existe déjà des règles, des codes de vie, basés sur la survie de l’espèce. Nos premières lois ne sont d’ailleurs que la projection de ces codes.
Finalement, le comportement de l’homme est-il vraiment si différent de celui l’animal?