Définie comme ce qui pousse quelqu’un à agir, la motivation est la condition sine qua non à tout apprentissage, à tout dépassement de soi, et par conséquent, à toute adaptation.

Fortement liée à la cognition, elle puise pourtant sa source dans l’émotionnel.

En effet, elle passe avant tout par la sensation d’être aimé, d’avoir un regard bienveillant au-dessus de son épaule, duquel découle le désir de faire de son mieux en retour pour être reconnu par cette personne d’autorité, par la référence chère à ses yeux.

Mais elle passe aussi par la sensation de plaisir d’être avec ses pairs, de construire des contacts sociaux afin de se sentir appartenir à un groupe, ce qui va rendre ces moments d’efforts et de courage plus légers, plus vivants, qui va rendre la vie plus agréable, simplement parce qu’elle sera partagée.

C’est dans ces conditions que chacun pourra se battre pour potentialiser ses aptitudes, quelles qu’elles soient au départ.

A l’inverse, ôter à quelqu’un sa motivation, c’est le placer dans contexte nettement défavorable à son développement et donc à son avenir.

Certains plus que d’autres ont une responsabilité sur autrui (enseignants, parents, etc). A chacun d’en prendre conscience dans ses prises de décisions, afin d’en limiter les dégâts.